Du fond des âges Les voix géorgiennes Célèbrent la vie, la nature Les champs, le travail des hommes Les soins attentifs des femmes soumises Ou pas Des femmes qui voient passer les orages, les nuées sombres Et aussi, le sourire du soleil Vos voix magiques femmes solides et fières gravissent les monts Elles sont là pour les enfants, les hommes, les bêtes Elles sont là pour aider aux travaux de la vigne Prêter leurs bras pour ramasser le foin Faire naître l'ânon Aimer, continuer Vous résisterez Vous êtes force de vie Que rien ne brise Pour l'Herbier de poésie chez Adamante sur le thème de ces chanteuses...
Touchée par la belle photo de Dédé, venue des Alpes, j'ai eu envie de faire ce texte. Merci chaleureusement à elle, ainsi qu'à ceux et celles qui viennent lire mes propositions. Zénitude de l'eau Un cairn érigé face au lac Nous invite A une descente dans les abîmes, Un voyage au centre des reflets célestes Vers un autre monde La montagne est vibrante Transfigurée Brune, bleue et blanche Érodée Elle plonge sous les eaux Gouffre ou victoire Présence éternelle La vie choisira Où se trouve le grand passage Où se cache le puits sans fond Au pied de ces pierres chargées Des essences porteuses De tous...
Errance dans le sous-bois En sourdine des sons violonnesques La fumée étend son voile Gestes tabous et ancestraux Une femme tend sa main Incantations, introspection Deux disciples l'accompagnent La nature suspend son souffle. Le silence se fait tout simplement et sans bruit le sacré s'entrouvre Dans le cycle de l'existence L'esprit des hommes a besoin De ces gestes Et du feu qui les transmute Remet la vie en mouvement En magnifiant Les chagrins, les peurs et les doutes Pour l'Herbier de poésie chez Adamante
Pour la page n° 168 chez Ecureuil Bleu Thé ou café ? Entre orage et soleil éclatant Les nuages font la sarabande Tout ronds, tout blancs Saute-mouton Saute l'espace Le ciel a perdu la tête ! L'ancêtre vert Le grand cyprès Hoche la tête, plutôt fâché Ce temps est inconséquent Marmonne-t-il Aux portes des cimetières Un peu de calme s'impose! Monsieur Van Gogh Vincent de son prénom N'en avait cure Virevoltent ses pinceaux Le ciel entier s'enroule Tous les astres participent En un ballet triomphant Quand vient le soir sur le village La palette du peintre Se transforme En songe étoilé "Lartiste est...