Cherchant dans mon grenier J’ai trouvé un corps défait C’était un corps sans vie Je crois le corps du délit Apparemment Il attendait une rencontre Comme un caillou blanc Qu’un passant ramasse Et qui brillait plus que les autres Apparemment… Je l’ai pris et il m’a regardé Sans me voir Il a fait semblant d’être ailleurs De ne pas me remarquer Apparemment Je l’ai déposé au jardin Sous un arbre à la fraîcheur Auprès de la fontaine Il n’a pas manifesté Apparemment Le lendemain, je suis allée voir Si tout allait bien Je ne l’ai pas trouvé Il s’était désincarné, Apparemment
De votre premier bal Ma chère damoiselle Vous en souvenez-vous ? Petit carnet nacré Empli de vos secrets Doux souvenirs sacrés En jupon de dentelle Et atours de velours Vous étiez tellement belle Moi, votre troubadour Disant la ritournelle Déjà transi d'amour Votre carnet nacré Ma douce tourterelle L'avez-vous conservé ? Depuis ce premier bal Ma tendre damoiselle Je reste tout à vous C'était ma participation pour le thème de la communauté Papier libre de juliette
Proposée par Heli et La Petite Ardéchoise D'après une idée de la gagnante du dernier concours cocole Le vote est ouvert pour participer il faut aller chez La petite Ardéchoise Voici mon illustration Liane expressive Souplesse de la pose Vêtue de ta seule chevelure Liane sensitive Qui fleurit au soleil Enroulée, déroulée Liane lascive La lumière joue sur ta peau de soie Dévoilant tes secrets Liane attentive Au frisson à venir
Automne au teint vermeil, aux cils dans le brouillard Entremêlés Automne aux feuilles d'or dans le vent du hasard Echevelé Automne évanescent diffusant ta lumière Mordorée La fin est sur tes mains une mélancolie Entrelacée Le terme est pour demain, je vois que tu souris Sans te lasser
Parfois je vais au bord d’un lac, Où les reflets baguenaudent Tout est silence, limpidité Rien ne bouge Le vol soudain d’un oiseau Son cri dans le soir Un plongeon furtif Je suis là en intruse… Lorsque j’aurai dépassé le peuplier Que la nuit jettera son manteau Une fée posera son pied menu Sur la berge tranquille Les poissons d’argent viendront la saluer La magie enfin revenue Offerte aux regards innocents Aux cœurs purs…
Ailleurs nous partirons tous deux Là où le ciel est toujours bleu Les nuages en flocons légers Les oiseaux libres comme l'air Vers ces lointains châteaux dorés Qui se mirent dans des bassins... Ailleurs, allons ensemble Où nous mènent nos rêves Et bien plus loin encore Où planent les condors
Je l'ai mise sous un abri, à mi-ombre, elle avait passé l'hiver dans la salle de bains une fois défleurie et pour la première fois j'ai une orchidée qui refleurit Tel un escarpin de vénus L'orchidée offre au regard charmé L'éclat d'une mazurka